La mer d’Émeraude : un site paradisiaque

Du sable blanc et des eaux turquoise, voilà la définition simple et efficace d’une plage paradisiaque. Cela tombe bien, c’est aussi celle d’une des plus belles côtes du monde, la mer d’Émeraude. Des plages sublimes situées dans le nord de l’île de Madagascar.

Le plus beau lagon de Madagascar 

Durant un voyage à Madagascar, peu importe la durée du séjour, il est obligatoire de venir poser ses pieds nus sur le sable fin de la mer d’Émeraude. Ouverte sur la baie de Diego Suarez et séparé de l’océan Indien par une barrière de corail et un chapelet d’îlots, ce lagon plaît, impressionne et laisse des souvenirs indélébile à tous les touristes. La mer d’Émeraude présente une partie des plus belles plages du monde grâce à sa faible profondeur de l’eau et à son fond sablonneux. Située dans le nord de Madagascar, elle se trouve à seulement une heure de traversée de Ramena ou de Diégo-Suarez. 

Ce que les habitants de l’île et les touristes adorent sur ces plages, c’est la diversité des espèces qu’il est possible de croiser pendant une simple baignade. Entre poissons multicolores, tortues et raies, la mer d’Émeraude est le paradis du snorkelling, la plongée avec masque et tuba. Les amateurs de sports nautiques vont découvrir le paradis. Entre surf, kite surf, windsurf, les croisières en voilier ou en boutre, il est inimaginable de repartir de cet endroit sans avoir passé un bon moment, sans en avoir pris plein les yeux. Pour info, le boutre est un type de voilier arabe traditionnel en bois. Il se présente avec un ou plusieurs mâts grées et des voiles triangulaires ou trapézoïdale.

Se rendre sur une des îles de la mer d’Émeraude

Ce lagon de Madagascar est préservé du tourisme, toutefois une plage est réservée aux touristes et certains îlots sont accessibles en empruntant des embarcations locales. Au sein de ce lagon se trouvent six îles : Nosy Antaly Be, Nosy Diego, Nosy Suarez, Nosy Kombero, Nosy Voro et Nosy Antaly Kely. 

Sur l’île Nosy Suarez, une plage a été aménagée afin d’accueillir les touristes. De nombreux sports nautiques y sont proposés et une grande partie de la population malgache de cette région vit grâce à ces activités touristiques. L’Office du tourisme a mis en place une taxe d’entrée pour les touristes et une taxe résidents. Cette organisation a fait évoluer l’activité économique de la région. Des installations touristiques ont vu le jour : restaurants, bars, hôtels, taxis, massages… La population locale vit mieux avec tous ces aménagements. Mais surtout, l’objectif est de réguler le flux touristique afin de préserver le lieu et de réussir à sensibiliser aux problématiques environnementales. 

Quelques touristes, quant à eux, s’aventurent sur les autres iles du lagon. Il est possible d’embarquer sur des barques de pêcheurs sur la plage de Ramena ou de Diego Suarez, et après 1 h ou 1 h 30 de traversé, de découvrir ces îlots déserts. L’île de Nosy Antaly Be est un lieu sacré pour de nombreuses personnes originaires de Madagascar, cette île abrite des tombeaux ancestraux. C’est aussi un des plus gros îlots du lagon. Calcaire, il abrite une faune et une flore de petite taille. Si vous allez sur cette île, sachez qu’il existe de nombreux interdit, dus à la présence de ces tombeaux. Il ne faut pas siffler, il ne faut pas crier. Les rats et les poules d’eau sont considérés comme les gardiens de l’île, à ce titre, il est internet de les tuer ou de leur faire du mal. 

Les enjeux environnementaux du lagon de la mer d’Émeraude

Écologiquement, ce lieu est très riche. Il regorge d’espèces sublimes, fragiles et rares. Le lagon est composé de coraux, d’herbiers marins et, dans certaines zones, des mangroves, des végétaux ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées (estran des côtes basses des régions tropicales). 

Le dugong, aussi surnommé “le brouteur des mers”, est une espèce présente au sein de la mer d’Émeraude et en voie de disparition. Cette espèce si particulière se nourrit exclusivement d’herbiers marins, c’est pour cela qu’il se trouve sur les zones côtières, des zones où la vie humaine a un fort impact. Parfois chassés pour leur viande ou blessés par les hélices des embarcations à moteur, l’espèce est menacée. Le tourisme, la pollution et l’urbanisation des côtes ne sont pas favorables à son développement. L’organisation WWF suit de prêt l’évolution, la réduction, des dugongs. 

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