Ile Sainte-Marie : histoire et mythes des pirates

Les pirates font partie des hors-la-loi qui ont marqué l’Histoire. Ces bandits, qui ont pillé un certain nombre de trésors, vivaient sur une île située au large de Madagascar : l’île Sainte-Marie, au cœur de l’Océan Indien. Tour d’horizon sur ce lieu qui était autrefois considéré comme un refuge pour les marins criminels.

Sainte-Marie, une île paradisiaque fréquentée par les pirates

À l’époque, Sainte-Marie était connue pour être le siège des marins hors-la-loi. Située au cœur de l’Océan Indien, cette île paradisiaque était l’endroit idéal pour les bateaux pirates d’accoster. Il s’agissait des navires les plus riches de l’époque. Il y a 300 ans, l’île Sainte-Marie était un point repère au milieu de l’Océan Indien pour les marins criminels.

L’île était devenue une cachette pour les pirates en quête de voler des navires prestigieux. Selon les journaux de bord, les cartes maritimes et les comptes-rendus de procès, les plus grands pirates qui ont marqué l’Histoire ont foulé le sable blanc de l’Île Sainte-Marie pour y cacher leurs trésors.

Une île convoitée par les flibustiers

Autrefois, les pirates passaient leur temps à voler des navires qui abritaient des trésors d’une grande valeur. Les pirates avaient en ligne de mire les routes de l’Orient et de l’extrême Orient pour piller des trésors et s’enrichir. La localisation de l’Île Sainte-Marie permettait aux pirates de croiser le chemin des pèlerins en voyage pour la Mecque.

Ces derniers étaient souvent à bord de navires chargés de trésors. Les navires piégés par les marins criminels au large de l’île n’avaient aucune chance de s’en sortir. Dépourvue de la présence de toute autorité gouvernementale, le port de l’Île Sainte-Marie abritait une myriade de navires de prestige chargés d’or.

Le canon, l’arme de prédilection des pirates

Les pirates attaquaient leurs cibles en les visant à coups de canon. Ces marins, sans scrupule, utilisaient différentes sortes de munitions selon leurs objectifs :

  • Pour faire couler leurs rivaux, le boulet rond était tiré sur la ligne de flottaison du navire ;
  • Pour faire ralentir leurs adversaires, le boulet chainé et le boulet à 2 têtes étaient lancés sur le gréement du bateau.

Avant de s’attaquer à un ennemi, les pirates étudiaient différents scénarios pour piller le navire en question. Leur but n’était pas de couler les bateaux, mais de les dévier jusqu’aux abords de l’Île Sainte-Marie. Pour mener à bien leur mission, les marins avaient recours aux munitions anti-personnelles, telles que des sacs remplis de balles de mousquets.

Généralement, les marins criminels se munissaient aussi de grenades pour anéantir leurs adversaires. Les pirates utilisaient également des grenades lors de leurs attaques. Ces dernières se présentaient sous formes de boules en fer creuses remplies de poudre à canon avec une mèche. Pendant l’abordage, les grandes étaient jetées au niveau du pont du navire ennemi pour semer la panique à bord.

Zoom sur la légende du Great Mohamet et du Mocha

Selon les historiens avides de légendes mystérieuses, un grand nombre de bateaux furent coulés au large de l’Île Sainte Marie, à l’exception de deux bateaux. D’après la légende à ce sujet, ces derniers se seraient échoués à l’intérieur du Port : le Mocha et le Great Mohamet. À titre informatif, le Great Mohamet était d’une grande importance aux yeux de la marine turque.

Avec des dimensions spectaculaires de 40 mètres de long sur 14 mètres de large, ce navire comptabilisait 600 pèlerins de La Mecque en 1698. En outre, le navire transportait notamment des trésors parmi lesquels de l’or, de l’argent, ainsi que des bijoux. Il s’agit de l’un des navires les plus riches jamais attaqués par les pirates de l’Histoire. Au large de l’île, deux bateaux pirates en ont profité pour guetter le Great Mohamet au loin.

Ce dernier naviguait le long de la côte Est de l’Afrique. Le premier, le Mocha, était commandé par le flibustier Robert Culliford. Le second, le Soldado, était sous les ordres du pirate hollandais Dirk Chivers. Une personnalité bien connue dans le monde des pirates pour avoir cousu les lèvres de ses prisonniers. Cette bataille marquante a été menée pendant de longues heures. Une vingtaine de pirates y auraient laissé leur vie.

Plusieurs centaines de musulmans ont notamment péri lors des affrontements. À l’issue de ce combat d’une violence extrême, les pirates auraient saisi un montant équivalant à la somme de 350 millions d’euros. Le célèbre pirate Dirk Chivers, le capitaine du Soldado, parvient à s’emparer du Great Mohamet sur lequel il transfère tous ses canons. Par la suite, le Great Mohamet et le Mocha ont mis le cap en direction de l’île Sainte-Marie.

Les Mongols, qui se sont vu voler leurs trésors, ont demandé à leurs partenaires commerciaux britanniques d’être dédommagés. Ces derniers les accusent d’avoir collaboré avec la piraterie. Face à l’emprise et à la menace des pirates sur le commerce anglais et à l’international, les Britanniques ont commencé à les traquer pour les éliminer.

Le roi William a pris la décision d’envoyer quatre navires de guerre en 1699 pour rallier l’Île Sainte-Marie. Alarmés par la menace des Britanniques, les pirates ont tenté de les empêcher d’atteindre l’île. Ces derniers ont coulé le Grat Mohamet et le Mocha pour bloquer l’accès à l’île. D’après les légendes, les soldats britanniques ne sont pas parvenus à atteindre l’île.

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